Info sangliers et nuisibles

Jeudi, 28 Novembre 2013 18:14 CC
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Voici quelques informations concernant les dommages subits dans jardins des habitants des Côtes.

À la demande de Monsieur Damiani, Président de l’ACCA, association des chasseurs sassenageois, une réunion d’information et d’échange s’est tenue le mardi 25 juin, à partir de 20h à l'ancienne école des Côtes.

Cette réunion a permis à chacun de s’exprimer, de chercher ensemble des solutions et de comprendre le problème dans sa globalité.

Après un tour de table ou chacun a pu se présenter et exposer les problèmes, dégâts et « solutions » mises en œuvre de façon individuelle, les chasseurs présents nous ont en effet expliqué que la population des sangliers est en constante augmentation dans toute l’Europe (la commune de Sassenage n’est donc pas épargnée plus qu’une autre commune).

Les conséquences ? Ravage dans les cultures chez les agriculteurs de la plaine, dégâts considérables dans les jardins, les potagers, les pelouses et danger récurrent pour les automobilistes. 

Ce qu’il faut savoir

 

Dans les années 1970, il y avait 41 000 chasseurs en Isère, qui devaient prélever 200 chevreuils. Maintenant, il y a 19 000 chasseurs qui prélèvent 6 000 à 7 000 chevreuils, plus 6 000 sangliers. À Sassenage, l’association compte 50 chasseurs.

C’est grâce à eux et au lieutenant de louvèterie que l’année dernière, lors de la battue, 33 sangliers ont été abattus (chiffre record sur la commune), dont 16 dans le parc du château de Beaurevoir.

Pour réduire les populations de sanglier, la chasse est le seul moyen de réguler. Seulement, une population de sangliers peut évoluer de 30% à 200% par an, voire plus, ce qui rend la tache bien difficile. Un sanglier parcours jusqu’à 20 ou 30 kilomètres par nuit. Il est très intelligent et sait où se réfugier, à l’abri, dans les ronces, au « milieu » des habitations, là ou il ne peut être délogé…

La chasse est autorisée du 1er juin au 25 février et en temps de neige. De juin à septembre, il est interdit de se déplacer, la chasse ne peut donc se faire que depuis des miradors, à l’affut. Ceci dit, il est inconcevable pour des raisons de sécurité, de chasser à proximité des habitations, ou bien de faire une battue aux cuves de Sassenage en pleine période estivale. Une cartouche dédiée au gibier tel que le sanglier a une portée de 3 km, elle peut ricocher contre un obstacle. On comprend alors mieux pourquoi les chasseurs ne peuvent pas intervenir aux abords de nos habitations.

Les égrainoirs sont destinés à nourrir les sangliers afin qu’ils se déplacement moins, et donc limitent les dégâts dans les jardins et dans les champs de culture.

Nous avons aussi constaté que les dégâts de nos jardins proviennent également des blaireaux. Ces derniers creusent en profondeur, pour déterrer les bulbes, et n’hésitent pas à se servir des composteurs comme garde-manger...  Alors que les sangliers labourent et cherchent les vers. Vous pouvez essayer de regarder le sol environnant, quand la terre est meuble, les traces de pattes de sangliers sont visibles et bien identifiables.

Le blaireau n’étant pas considéré comme un nuisible dans le département de l’Isère, il n’est pas possible pour les chasseurs de le piéger. En revanche, une mobilisation générale de la part des habitants auprès de la DDT pourra faire accélérer le processus afin d’inciter le Préfet à ordonner une battue contre le blaireau également.

 

Différentes actions vont être mises en place

Listage des dégâts avec photos à l’appui : merci de nous envoyer vos photos avec les dates de passage à l’adresse suivante : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. , ces informations seront transmises à la mairie et à la préfecture ultérieurement.

4 miradors ont été commandés par l’ACCA afin de pouvoir chasser des sangliers pendant la période estivale. Ils sont implantés dans la plaine.

L’Association des chasseurs nous propose de nous aider à recenser les ronciers à éclaircir pour éviter le passage des sangliers. Dans certaines propriétés, et sur des parties communes de Rivoire de la Dame, et peut être d’autres copropriétés ou terrains privés sur le haut des Côtes.

Diffusion d’une liste d’actions de prévention : clôtures électriques, répulsifs …

 

Quid de « qui est responsable » ?

En aucun cas le maire ou les chasseurs ne sont responsables en cas d’accident, le sanglier étant un animal sauvage.

 

Coté mairie

Le Maire est passé en début de réunion, pour annoncer que le préfet a été sollicité concernant les nuisances des sangliers, pas des blaireaux, car il n’avait pas cette information.

 

Sources : DL : http://www.ledauphine.com/environnement/2013/01/18/les-sangliers-dans-le-viseur

Mise à jour le Jeudi, 28 Novembre 2013 21:27